Montagnes enneigées

Il n'aurait pas pu être plus clair.
Elle s'était préparée à ça, mais c'était tout de même un choc.
Son sourire disparut dès qu'il eu saisie sa main. Bien, lui donné ce qu'il veut.

- Et bien . . . Je suis là.

Elle referma son poing pour ensuite le rabattre le long de son corps.
Le dégoût se lisait sur son visage, elle remit l'écharpe devant son visage.

- Cela devrait vous suffire comme réponse . . .

Elle reprit son chemin en contournant Nostrad, poings fermés. Sa nervosité avait atteind un tel stade qu'elle en tremblait presque.

". . ."

Il demeura calme dans la tempête. Nostrad se retourna, et rattrapa rapidement Jafu.

"Et..."

Il posa sa main sur son épaule, la stoppant dans sa lancée, puis dis:

"Pourquoi est tu ici?"

Il tenais fermement son épaule, il avais besoin de réponses claires.

Elle se mordit la lèvre inférieure tout en se retournant.

- Je commence vraiment à croire que vous n'êtes pas si intélligent que ce que vous laissez croire. Vous, et vos acolytes j'entend.
A moins . . . Bien sûr, que vous vous soyez prit au jeu que vous redoutiez tant. Me menant en bateau, me servant des indices aussi grossier qu'inutile et . . .

Elle s'emportait, ce n'était pas la meilleur chose a faire avec lui.
Il valait mieux s'arrêter là.

- . . . Mais je manque à mes obligations, j'ai ressament pris connaissance d'un abris non loin d'ici. Nous y serions plus à l'aise.
Que diriez vous du fait que je vous y invite? . . .

Elle s'était légèrement décalée sur le coté, l'invitant de la main à la suivre.
Ses yeux fin le fixait intensément à travers ses lunettes, elle jouait à un jeu dangereux, mais Dieu que c'était agréable . . .

Il écouta ses paroles, se concentrant uniquement sur sa voix, Jafu avais fini de parler, le silençe s'installait. Nostrad regarda longuement Jafu, son écharpe dissimulait un étrange sourire empli d'amusement, et de soif de sang...

"... Vous êtes lente, j'éxige plus d'efficacité de votre part."

Il s'avançe vers le chemin que Jafu lui présentait, puis s'arrêta a côté d'elle, le sifflement des rafales se refis entendre.

"Par contre... Il se peut que j'ai déja pris ce que vous cherchez, mais allons donc voir.

Après avoir dis cela, il se dirigea lentement vers les grottes...

Nostrad s'arrêta, la grotte se divisais en deux chemins. Il pris le chemin de gauche, et se mis a marcher lentement, ignorant les innombrables bruits de lame se manifestant dérrière lui. Jafu avais certainement enclenché des pièges qui étaient présents tout le long du chemin. Le chemin déboucha sur une grande salle, prenant la forme d'un dôme Il y avais plusieurs grandes pierres sur lesquelles s'asseoir, certaines ressemblaient a des bancs. Nostrad pénétra dans le dôme, et se dirigea vers le milieu de la salle, ou se trouvait un petit autel. Il posa son regard sur l'autel, un parchemin y était posé, il le regarda, le kanji du chiffre deux y était marqué dans un petit cerle a fond doré. Il pris rapidement le parchemin et le envoya rapidement sur Jafu qui venait juste de débouler dans la salle. Après avoir fais ça, il s'assis sur un banc, puis dit:

"...Maintenant?"

Elle rentra dans le dôme, quelque peu essoufflée, épée au clair. Jafu rattrapa le parchemin que lui avait lancé Nostrad. Elle baissa les yeux vers celui ci, son visage se décomposa.
Pourquoi lui avait il donné le parchemin? Il voulait montrer à Jafu qu'il se moquait royalement du contenu de ces ceux ci? Elle réajusta ses lunettes dans un soupire. Le doute prenait trop le dessus.
Nostrad la fixait intensément, c'est sans peine qu'elle devinait le sourire carnassier derrière son écharpe. Lui, elle, son épée en main. Non.
Elle rengaina son sabre dans un léger crissement.

Il l'avait laissé pensée qu'il avait déjà prit ce qu'elle cherchait, elle avait donc un faux entre les mains? Nostrad . . . L'embrouillait.
Elle se mit à sourire à son tour, les événements la dépassaient totalement.
Le seul moyen à sa disposition pour s'assurer de l'authenticité du parchemin qu'elle avait entre les mains était la traduction de celui ci, mais elle n'allait pas faire cela devant Nostrad.

- Maintenant . . . Je pense pouvoir rentrer.

Nostrad se leva, et dégaina un kunai avant de le faire tourner autour de ses doigts, regardant Jafu avec son épée dégainée. Il lâcha un soupir lorsqu'elle rengaina son arme, avant de se lever et de s'approcher d'elle, il approcha lentement le kunai de son front avant de le lâcher, dans un bruit métallique qui fit écho dans tout le dome. Il enleva ses lunettes, et la regarda dans les yeux, d'un air beaucoup plus sérieux que d'habitude.

"... Le temps passe aussi, a Higurashi."

Ces mots firent écho dans le dôme, et sûrement dans l'esprit de Jafu. Le kanji du chiffre 3 se fis voir dans ses yeux rouges. Il se retourna brusquement et se dirigea vers la sortie du dôme, dans les chemins des grottes.

"Le temps est contre toi."

Après avoir dis ces mots, il se dissipa dans l'obscurité des grottes, laissant Jafu seule dans cet endroit qu'elle venais juste de connaitre, avant de se diriger vers les plaines enneigées...

Une fois au dehors, Nostrad repéra deux puissants dôkiris. Il se massais la tempe, une grimaçe se fit voir dans son visage. Ryôgi était la, et il voulais vraiment reprendre son corps.

"... Attends, attends..."

Voie des bêtes

Il leva son regard vers le ciel, puis il émit un sifflement peu commun. Quelques minutes plus tard, un loup, d'une taille respectable se présenta face a lui. Il faisais au moins trois mêtres de hauteur, et son pelage blanc méritait le respect. Il tendis sa main vers celui-ci, qui s'assis aussitôt pour que Ryôgi puisse monter sur son dos. Une fois sur sa monture, Nostrad se mis a galoper a une grande vitesse vers Yuki...

[Sort:. Yuki.]

Elle regarda Nostrad partir.
Donc même si il était dans le corps de Ryogi, il avait tout ses pouvoirs, ou une grande partie du moins. Un combat contre lui n'était pas à envisager pour le moment.

Il lui fallait maintenant retourner à Iwa pour décoder le parchemin.
Ce qu'elle fit.

[Plaines]

[In}

Ryôgi se déplaça assez rapidement a travers les plaines enneigées, un grand sourire aux lèvres. La neige, elle, n'avais pas l'air de ralentir. Quelques marques, composées de cercles runiques dans lesquelles étaient marquées des phrases incomphréhensibles commencèrent a marquer son bras droit. Il releva sa manche, puis regarda son bras. Bien. Il se mis a courir le plus rapidement possible, le temps lui était imparti...

{Out~>Plaines]

Le voyage fut très rapide. Les six messagers s'étaient en effet déplacés à leur vitesse initiale, qui rendait leurs mouvements invisibles à l'oeil nu. Ils se posèrent au sommet de la montagne, et se mirent à observer les lieux. Le géographe de la bibliothèque leur avait fourni une carte secrète contenant les divers lieux de ces montagnes, explorées il y a longtemps par un montagnard du village. Au signal de Tendō, le corps principal, les six se dispercèrent à travers les montagnes, à la recherche de leur invité spécial.

[Entre]

Obushi avançait plus lentement dans la neige, il ne mit cependant pas plus de cinq minutes à retrouver son Kage, tant son Dôkiri était puissant.
Il le vit de loin, il pressa le pas. Une fois devant lui il s'inclina en lâchant :

-Tendô-sama.

Vous voici enfin, Obushi. Avez-vous débuté l'entraînement ?

Les six corps se réunirent à nouveau, tous portant le même costume noir.

Obushi acquiesça.

-Le Jûnin Katsurzeamon est tranquille pour le moment. Il s'avère qu'il est un Jinchuriki en fait... Son Bijuu ne le tourmentera plus pour le moment.

Le Kônin grelotta.

-Pourquoi ici?

Il regarda les six corps. C'était bien la première fois qu'il les voyait tous réunis.

Tout simplement car je m'y sens plus à l'aise qu'autre part. Venez donc, nous n'avons pas de temps à perdre à discuter.

Les six se mirent en garde.

Voyons si le maître Obushi a progressé depuis dix ans ?

A six contre un....

Le Kônin pensait pouvoir tenir cinq minutes tout au plus.
Il laissa coulisser ses Tsume de sa main gauche, puis il dégaina lestement Kutsuu.
Il se concentra un moment, et une sorte d'aura de puissance l'enveloppa, floutant les contours de son corps.
Il sentait la puissance de son Bijuu irradier ses veines et ses muscles.

-Je vous prie de me ménager, maître Kage.

Il sourit puis il se mit en garde.

Je ne pensais pas que vous manquiez d'assurer à ce point-là, Obushi. Cela ne vous ressemble en aucun point.

Les corps prirent un peu de recul, à l'exception de Tendō. Une force invisible mais que l'on pouvait fortement ressentir émanait de son corps.